La Ville de Grenoble tente d’apaiser la situation autour du bâtiment de La Bobine, occupé illégalement depuis la manifestation du 18 septembre dernier. Le site du 42 boulevard Clémenceau, qui abritait autrefois une activité culturelle et commerciale bien connue des Grenoblois, devait prochainement accueillir un nouveau projet culturel coopératif, porté par une association sélectionnée à la suite d’un appel à projets.

Une solution de relogement proposée aux occupants

Soucieuse de maintenir un dialogue constructif, la municipalité a proposé aux occupants de quitter les lieux et de bénéficier d’un accès gratuit à la Salle Rouge, située dans le secteur 1 de la ville. Cette solution doit leur permettre de poursuivre leur mobilisation sociale dans un cadre légal et sécurisé, tout en libérant le bâtiment pour la future reprise de la Bobine.

La Ville se dit confiante quant à la capacité des occupants à faire preuve de responsabilité et à permettre au nouveau projet culturel de voir le jour dans de bonnes conditions.

Préserver un lieu emblématique et son avenir

La Bobine, lieu culturel emblématique du paysage grenoblois, reste un symbole fort pour de nombreux habitants. La municipalité affirme vouloir concilier soutien au mouvement social et préservation de l’avenir du site, notamment pour permettre la création d’emplois associée à la reprise du lieu.

Cette décision marque une volonté de trouver un équilibre entre engagement social et continuité de la vie culturelle dans la capitale alpine.

Pour aller plus loin : un lieu cher aux Grenoblois

Née au début des années 2000, La Bobine s’est imposée comme un haut lieu de la culture indépendante à Grenoble. Café-concert, salle de spectacles, espace associatif et lieu d’échanges, elle a accueilli pendant près de vingt ans des centaines d’artistes et d’événements culturels. Sa fermeture, puis le projet de reprise lancé par la Ville, suscitent aujourd’hui un fort attachement et de nombreux débats autour de son avenir.